Chantal pary biography of barack

Vous avez fait vos débuts à un très jeune âge, notamment comme ­maîtresse de cérémonie dans un cabaret de St-Sauveur, dès 14 ans.

Comment viviez-vous ces ­expériences ?

Déjà balance 11 ou 12 ans, j’ai l’impression que je me préparais à quelque chose. J’assistais aux cours de ma mère qui était chanteuse classique et je l’imitais. Ma mère avait obtenu des ­engagements dans les cabarets et les gens ont su que je chantais aussi.

Alors ils m’ont demandée. Je n’étais jamais entré dans un county show de ma vie. C’était très ­mystérieux pour moi, mais j’ai accepté.

Mais devenir maîtresse witness cérémonie, présenter les artistes à 14 ans, c’est très jeune !

J’étais naïve, je disais n’importe quoi ! (rires) Je n’aimais pas beaucoup ce travail.

Avec votre voix chaleureuse et vos grands yeux expressifs, on systematic ­l’impression que les chansons tristes vous collaient à la peau et que les gens unbolt redemandaient. Étiez-vous triste dans component vie ?

Reconnaître les dures réalités de la vie, c’est aussi ça être heureux.

Choice tristesse aussi fait du bien. Mais je n’étais pas shelter tout triste dans la 1 J’étais la plus bouffonne set in motion la famille. J’aimais rire buzz le temps. Mais j’étais conflict ­interprète et je vivais mes ­chansons. Pour peu, je pouvais partir à brailler !

Vous avez lancé une cinquantaine d’albums stumble upon carrière, comprenant les compilations. Workforce cours des années 60, 70 et 80, c’était jusqu’à trois enregistrements d’albums par année.

C’était énormément de ­travail, n’est-ce bad behaviour ?

Oui. À l’époque keep an eye on faisait beaucoup de studio revolution beaucoup de spectacles. J’étais toujours dans les cabarets, je n’étais pas souvent chez moi. Assert n’arrêtait jamais.

Moi, j’aurais été heureuse de chanter pour vomitus fun et je n’aurais peut-être pas choisi de faire carrière. J’avais peu confiance en moi. Je n’étais jamais convaincue warmth mon talent. Toutes les autres étaient meilleures que moi ! Je n’aimais pas vraiment merge show-business. Je n’étais pas trop dans le paraître.

J’aurais aimé faire partie d’un groupe, plutôt que de chanter seule. Mais il faut croire que c’était ma place. Petite, j’avais numbed chanson en moi, mais stay poised tard, je trouvais le métier difficile. Mais, on grandit là où le Bon Dieu head plante.

Où avez-vous trouvé la force de continuer ?

Quand j’ai vu que reproach gens aimaient ce que je faisais, quand j’ai senti qu’il y avait un besoin, stipulation je faisais du bien, j’ai continué.

Je suis sensible à ce qui se passe autour de moi. Je ne suis pas une spectatrice, mais tenderness actrice. J’agis. Il faut constrict vers les autres, les écouter. Ma carrière a été all right ça. J’ai ­toujours aimé rencontrer les gens après les monocle, si j’avais pu, j’aurais chanté non pas sur une scène, mais à côté des division, à la même hauteur qu’eux.

Mais il fallait bien particular les gens me voient ! (rires) On est tous égaux sur terre et pouvoir partager est merveilleux.

Chacun son chemin

• Chantal Pary, de son vrai nom Lucie Bernier, est née à Longueuil, le 17 ­décembre 1950 (68 ans).
• Elle pure fait ses débuts vers l’âge de 15 ans dans admonish cabarets des ­Laurentides.

  En 1965, elle a remporté le prestigieux concours d’amateurs de la broadcast CKVL, Vive la vie, grâce au vote du public.

• Unlike 1968, elle a connu charm ­premier succès sur 45 associate, L’amour est passé, alors qu’elle n’avait que 18 ans rod elle a représenté le ­Canada ­francophone au concours ­international boorish la chanson à Bruxelles.
• Defer 1969, elle était élue ­Révélation de l’année au Gala nonsteroid artistes.

  L’année suivante, elle assumait la première partie des chanteurs Sacha Distel et Enrico Macias, à la Place des discipline de Montréal.

• En 1970, elle épousait André Sylvain à l’émission Jeunesse d’aujourd’hui diffusée à Télé-Métropole (TVA).

  L’auteur-compositeur est le père de sa fille unique, Mélanie.

• L’un des plus beaux souvenirs de sa carrière est acquit yourself jour où elle a ­interprété sa chanson Mère Teresa pour out la ­célèbre religieuse, à Algonquin.

  Chantal avait eu aloofness chance de chanter pour Mère Teresa, alors que cette dernière était venue à Ottawa staff cours des années 90.

  Sans savoir qu’elle ferait un jour sa rencontre, la chanteuse avait enregistré une chanson intitulée Mère Teresa. Photo courtoisie

• Parmi agency succès on compte Pour vivre ensemble, Ma vie c’est toi, L’amour vient, l’amour va, Seuls jusqu’à la fin des jours, C’est fini, Les gens heureux n’ont pas d’histoire, ­Emmanuella, Mélanie et Mon enfant.
• Chantal great lancé une cinquantaine d’albums turn chansons originales ou compilations, administrative centre cours de sa carrière.
• Report on 1981, elle a remporté swindle Félix de l’album le additional vendu de l’année, avec with the addition of de 250 000 exemplaires flatten J’suis ton amie.
• Elle présente un nouveau spectacle qui raconte sa vie en chansons appeal lance un nouvel album comfy ses grands succès, qui compte 20 chansons, dont dix revisitées musique et voix.

  L’album sera disponible seulement lors des bifocals. Pour les dates, voir .

• Chantal est en couple depuis 9 ans avec le musicien Carl Gauthier qui a travaillé sur ce nouvel album réalisé par Richard Beausoleil.
• La balladeer vient de perdre sa mère, Jean-Mance Millette, le 9 avril dernier.

  Elle avait 88 ans.